Le stage de réparation pénale, pris en application de la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance, est une approche socio-éducative, centrée sur la capacité de la personne à évoluer, qui prend en compte les interactions avec son environnement. Il appartient par nature juridique au domaine de l’action pénale, mais est surtout une alternative aux poursuites.

Les Ceméa Ile-de-France sont intervenus comme partenaires d’action dans le cadre d’une expérimentation de nouvelles démarches de travail portées par le service de réparation pénale d’Orléans, l’AIDAPHI, structure habilitée et financée par la Protection judiciaire de la jeunesse.

Cette approche partenariale de prévention, construite comme un temps pédagogique de réassurance individuel et collectif est construit par les militants des Ceméa, comme un espace transitionnel. Le contenu est construit pour accompagner l’entrée dans un processus de réflexion avec des allers/retours entre temps de jeux théâtraux, temps d’agir collectif et éclairages juridiques.

Ces différents temps sont au service du cheminement des jeunes et du groupe dans la construction de leur réflexion personnelle et collective. La démarche mise en place contribue à ce que chacun découvre qu’il ou elle est capable de comprendre la réalité environnante. Ainsi chacun peut vivre et expérimenter différentes places pour se situer dans ce contexte de façon lucide et créatrice et participer à faire évoluer sa réalité ; et enfin, être reconnu et accueilli comme un être qui a le désir de se transformer.