Par Alexandre Agnès et Olivia Rambur.

Ludivine, militante salariée de l’association territoriale du Nord-Pas-de-Calais, est en charge du secteur école. Sa mission : assurer la nécessaire complémentarité éducative entre l’Éducation Nationale et l’Éducation Populaire. Elle est également responsable d’actions dans les secteurs de l’animation volontaire et professionnelle. Ce qui garantit pour elle la transversalité de son « action ceméatique » sur les principes de l’éducation nouvelle.

Les CEMÉA, c’est une histoire de famille ! 2 sœurs ainées formatrices au sein de l’association, une cooptation suite à son BAFA, c’est ainsi que l’aventure a commencé. Par la suite, elle devient rapidement salariée et se qualifie en parallèle.

Le congrès, pour Ludivine, c’est le lieu privilégié et symbolique de l’engagement collectif au sens politique du terme. C’est un espace des possibles et un lieu d’échange des savoirs. Elle n’en est pas à son premier congrès et c’est toujours un plaisir pour elle de réfléchir ensemble à des problématiques qui peuvent s’avérer parfois récurrentes mais qui sont chaque fois réactualisées et contextualisées. Et surtout, c’est la différence, aussi bien dans la pratique qu’au niveau générationnel, qui amène une richesse et une force dans les réflexions partagées.

Elle attend beaucoup du discours d’ouverture d’Edwy Plenel qui devrait amener des perspectives de changement dans le domaine de l’éducation. Elle aimerait également que ce congrès permette d’approfondir l’idée de la frontière, de l’immigration, de la place de l’autre et de son intégration. Son souhait : que les CEMÉA s’ancrent plus profondément dans des situations politiques alarmantes.