Les migrants, et en particulier les jeunes, sont considérés comme ayant moins d’opportunités, en ce qui concerne la formation professionnelle. Ils sont statistiquement plus touchés par le chômage que le reste de la population. Tenant compte de ces observations, il apparaît clairement qu’il existe un besoin réel de collaboration européenne pour améliorer la prise en charge des besoins de formation des migrants et de favoriser l’intégration dans leur société d’accueil.
Il s’agit d’un travail de recherche et d’expérimentation coordonné par les Ceméa Rhône-Alpes et dont l’objectif est de prendre en compte les besoins des migrants au sein de leur formation professionnelle. Une part de ce projet s’axe sur l’accompagnement des mineurs isolés étrangers (MIE) dans leur insertion professionnelle.
Le but est d’améliorer l’accès des migrants à la formation professionnelle à travers le renforcement des capacités des acteurs travaillant avec ce public : des gouvernements aux structures locales, en passant par les organismes de formation. À long terme, c’est une meilleure intégration au sein de la société qui est visée. L’approche se base sur une analyse comparative de bonnes pratiques des six pays partenaires. Se nourrissant d’expériences locales, ce transfert d’innovation se veut dépasser les solutions nationales pour apporter une réponse européenne à la question du faible accès des migrants à la formation professionnelle, qui se pose dans tous les pays de l’Union Européenne.
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