L’action se construit autour de la projection et des échanges à partir d’un film qui pose des questions d’éducation. Ces échanges sont co-animés par deux ou trois formateurs. Ils permettent de faire émerger des ressentis et de mettre des questions en débat. Cette action s’adresse à des étudiants (éducateurs spécialisés, éducateurs jeunes enfants, moniteurs-éducateurs) mais aussi à des formateurs de l’institut de formation des travailleurs sociaux partenaires et à des professionnels de l’éducation.

Elle se décline en plusieurs étapes : la mise en disponibilité de voir, le visionnage du film, la réception et les échanges à partir des ressentis et des thèmes relevés par les participants. Cette action s’inscrit dans une convention-cadre signée avec ce partenaire. Elle pose différemment la question du rapport entre enseignants et enseignés et par sa démarche : accueil individualisé, activités en petits groupes avant la projection et travail sur les facteurs favorisant la prise de parole de chacun, elle participe des méthodes d’éducation active.

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En ce sens le groupe « Santé, psychiatrie et action sociale » des Céméa Pays-de-la-Loire maintient une dynamique de recherche et de formation à travers un groupe de militants, professionnels du soin et du travail social, impliqués dans des actions de formation. Sa stratégie est triple : création du groupe à penser (réunion mensuelle depuis plusieurs années) pour parler de sa pratique, de ses difficultés au sein de l’institution, de réfléchir et construire des stratégies d’interventions, de rompre l’isolement professionnel ; lancement de plusieurs rendez-vous annuels : journée de rentrée et week end psychothérapie institutionnelle ; investissement dans plusieurs collectifs (collectif des 39, associations culturelles de santé mentale, associations).

L’enjeu est de permettre de relancer des groupes de réflexion sur la psychothérapie institutionnelle, de mieux résister aux attaques des pratiques soignantes qui s’appuient sur la circulation et la liberté de parole des

« usagers » et des travailleurs sociaux, de résister pour une liberté de penser sa praxis.

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