A 7h45 ce jeudi 20 août, commence le 1er petit déjeuner politique du Congrès. Réunis dans l’espace EVE, une trentaine de militant-e-s prennent un café et s’apprêtent à réfléchir sur le thème «  Les politiques en direction des jeunes enfants  ». Face à eux, 4 invité-e-s, élu-e-s en charge des jeunes enfants dans 3 villes de la communauté d’agglomération de Grenoble. Tous-toutes connaissent bien les Ceméa et ont tout de suite répondu positivement à l’invitation au Congrès. Pendant plus d’une heure, ces politiques ont expliqué comment ils-elles construisent leur politique petite enfance,  ont présenté les partenaires avec lesquels ils travaillent et, enfin, ont livré leurs rêves pour le secteur de la famille et de la petite enfance dans 20 ans.

Marie-Claire Chavaroche-Laurent, chargée de mission «  jeunes enfants  » aux Ceméa, répond à quelques questions .
Pourquoi avoir choisi cette thématique pour le 1er petit déjeuner politique?
Ce choix s’est fait en accord avec le Groupe de Direction du Congrès (GDC) et l’Association  territoriale Rhône-Alpes pour plusieurs raisons  : Tout d’abord, en dehors de l’espace suscitant, il n’y a pas de temps clairement dédié à la réflexion sur les jeunes enfants alors qu’il s’agit d’une thématique très importante pour les Ceméa. Cela permet aussi de faire le lien avec l’accueil parents-enfants qui a été organisé pour le Congrès. Les politiques invité-e-s connaissent d’ailleurs cette expérimentation car il-elle-s avaient été sollicité-e-s au moment de sa mise en place. De fait, c’est la ville de Saint-Martin-d’Hères qui a prêté gracieusement ses locaux pour l’accueil des enfants des congressistes. Enfin, cette thématique est actuellement au travail dans l’Association territoriale Rhône-Alpes en lien avec les collectivités dans une dimension prospective.

En quoi le témoignage d’élu-e-s peut intéresser les militant-e-s  ?
Si on veut aller dans une prospective vers l’avenir, c’est important de comprendre les difficultés que les politiques peuvent rencontrer. Cela permet de mieux envisager notre place à leur côté tout en gardant notre position de technicien-conseiller et de mouvement avec nos principes.
La principale difficulté évoquée par les élu-e-s a été la baisse générale de budget.
Une militante fait remarquer que cela est à prendre en compte mais qu’on peut parfois faire de très belles choses sans argent, simplement en réunissant les gens autour d’une table.
Une autre difficulté est que les projets mis en place par les élu-e-s sont souvent envisagés en terme de mandat à court-moyen terme. Notre place est peut-être là aussi, dans l’accompagnement sur le long terme.
Dans ces témoignages, nous avons aussi pu nous rendre compte que nous avions des rêves en partage, entre autres celui d’un grand service public de la petite enfance et de co-construction de projet d’avenir où chacun trouve sa place.

Prochain rendez-vous, vendredi 21/08 de 16h à 17h à l’environnement suscitant, sur le projet d’accueil parents-enfants du Congrès.

Solène Leblanc-Maridor