Grande pauvreté et réussite scolaire

Contribution [1] de Jean-Paul DELAHAYE, Inspecteur général de l’éducation nationale, pour le Congrès des CEMEA de Grenoble

Vivre en situation de grande pauvreté, c’est vivre en danger humain, social et scolaire. En France, sixième puissance économique mondiale, 1,2 million d’enfants, soit un enfant sur dix, sont des enfants de familles pauvres. Conséquence de la détérioration de la situation économique, l’augmentation de la pauvreté des enfants est à la fois un fait marquant de la période récente et peu médiatisé.

Les enfants sont les grands oubliés des débats autour de la crise économique et financière débutée en 2008 et il faut regretter le peu de connaissance de nos sociétés concernant la pauvreté des enfants et ses conséquences sur la vie quotidienne des jeunes.

Et on est ici u cœur du projet de refondation de l’école engagé par Vincent Peillon et aujourd’hui porté par la ministre Najat Vallaud Belkacem. Il faut d’ailleurs sans cesse rappeler pourquoi il y a nécessité de refonder l’école et pour qui. En réalité, c’est la même question. Savoir pourquoi refonder, assurer la réussite de tous, c’est aussi déterminer pour qui refonder. Si refonder l’école, c’est corriger les inégalités au sein du système éducatif, alors refonder l’école, c’est faire réussir les plus pauvres. La refondation concerne bien sûr tous les élèves et il n’est pas question de réduire les écarts en baissant le niveau des meilleurs. Refonder l’école, ce n’est pas niveler par le bas, c’est élever le niveau de tous en centrant l’attention du système éducatif en priorité en direction des plus fragiles, ceux dont les destins scolaires sont liés à leur origine sociale. Certains semblent aujourd’hui redouter, je pense à la réforme du collège qui vise à lutter contre les inégalités, la réussite du plus grand nombre ! Mais tout le monde y gagnera, y compris les élites, dont la base sociale est trop étroite et dont les résultats ont tendance à stagner, voire à régresser.

Un enfant de famille pauvre est un enfant qui vit avec d’importantes fragilités financières, sociales, culturelles. Comment entrer sereinement dans les apprentissages quand on rencontre des difficultés pour se loger, pour se nourrir, pour se soigner, pour s’habiller, pour se cultiver ? Comment vivre sa vie d’enfant et d’adolescent quand on est moins associé à la vie collective que les autres jeunes ? Victor Hugo, dans un poème dédié « à ceux qu’on foule aux pieds », publié dans le recueil « l’année terrible » en 1872, a cette formule interrogative, fulgurante, toujours actuelle car profondément juste : « Comment peut-il penser celui qui ne peut vivre ? »

Les inégalités ont des conséquences lourdes sur la vie et sur la scolarité de ces enfants. Par exemple, il existe une inégalité entre les enfants pour l’ouverture au monde (moins de sorties culturelles et de loisirs organisés, moins de voyages, moins de vacances).

Que faisons-nous pour réduire les inégalités entre les enfants pour que les plus démunis d’entre eux puissent mieux répondre aux exigences scolaires ?

Face à cette situation, il existe des initiatives locales, aujourd’hui fragilisées par des financements non pérennes. Les associations d’éducation populaire notamment, comme les CEMEA, sont évidemment très concernées par cette situation. Dans mon rapport, je signale ainsi, à Saint-Etienne, qu’en partenariat avec les restaurants du cœur, la Ligue de l’enseignement et l’Union française des œuvres laïques d’éducation physique (UFOLEP) de la Loire proposent aux familles accueillies par les « restos » que leurs enfants participent aux activités sportives organisées par les amicales laïques stéphanoises. En Haute-Savoie, un partenariat entre la Ligue de l’enseignement, la Caisse d’allocations familiales, le Secours Populaire  et le Conseil général permet à des familles en très grande difficulté de pouvoir bénéficier d’une semaine de « vacances solidaires ». De son côté et depuis leur origine, la Fédération générale des Pupilles de l’enseignement public (PEP) multiplie des actions de solidarité afin de financer le départ d’enfants en difficulté sociale en classe de découverte ou en séjours de vacances.

Ce qua ma mission a montré, c’est que dans certaines parties du territoire, l’école ne constitue plus seulement une obligation en tant que lieu des apprentissages, elle est devenue une institution d’aide aux familles, voire un refuge. J’ai observé de façon constante que les écoles et les établissements scolaires sont le plus souvent les premiers repères et les premiers recours face aux situations de détresse sociale. Mon rapport rend hommage à tous les personnels et leurs partenaires qui sont confrontés chaque jour à ces difficultés. Mon rapport est aussi sans concession sur les réponses insuffisantes de l’institution. Par exemple, on a assisté à une division par 2,3 des fonds sociaux de 2002 à 2012, c’est-à-dire qu’on a osé faire des économies dans notre pays sur les crédits destinés aux pauvres, et ce en pleine crises économique ! Depuis 2012, ces crédits sont à nouveau en augmentation et la ministre Najat Vallaud Belkacem vient de les augmenter de façon très significative.

Mais la question n’est pas seulement sociale, elle est aussi pédagogique. Pourquoi est-ce si difficile en France de bâtir un système éducatif plus inclusif, universel, c’est-à-dire qui soit organisé pour que tous les enfants réussissent et qui ne soit pas essentiellement concentré sur la fonction de sélection des meilleurs ? Pourquoi ne parvenons-nous pas à changer une organisation du système éducatif qui accroît à ce point les inégalités ? Pourquoi est-il si difficile dans notre pays de mettre en place des cycles d’enseignement sur plusieurs années, de concevoir des modes d’évaluation qui encouragent et qui font progresser dans les apprentissages ? Pourquoi les décisions d’orientation sont-elles si dépendantes des origines sociales ? En bref, pourquoi ça ne change pas ou si lentement ?

Si, en dépit des réformes conduites précédemment, et le système a tout de même bougé il faut le reconnaître, les inégalités sociales pèsent encore autant sur le destin scolaire de la jeunesse de notre pays, c’est que l’échec scolaire des plus pauvres n’est pas un accident. Il est inhérent à un système qui a globalement conservé la structure et l’organisation adaptées à la mission qui lui a été assignée à l’origine : trier et sélectionner. L’échec scolaire des enfants des milieux populaires résulte pour partie de l’organisation de notre système scolaire.

C’est évidemment dramatique pour notre pays, car si tous les enfants des familles pauvres ne sont pas en échec scolaire, ceux qui échouent à l’école aujourd’hui seront les exclus de demain. Faire réussir les plus pauvres n’est pas seulement une question de justice pour les pauvres eux-mêmes, et c’est d’abord pour eux que la refondation de l’école doit s’opérer, mais est une question de survie pour notre économie car les inégalités freinent la croissance. En favorisant davantage la réussite scolaire des plus pauvres, le système éducatif leur offre le seul moyen à long terme de sortir de la pauvreté. Laisser sur le bord du chemin autant d’intelligences et de potentiels est, de ce point de vue, très problématique pour un pays qui doit affronter la mondialisation et la compétition internationale. Enfin, faire réussir tous les enfants est aussi une question essentielle pour notre démocratie car nous ne pourrons indéfiniment prôner le « vivre ensemble » sur le mode incantatoire et dans le même temps abandonner sur le bord du chemin une partie des citoyens.

Quelle société préparons-nous si nous ne parvenons pas à faire vivre et à faire apprendre ensemble, au moins pendant le temps de la scolarité obligatoire, dans des établissements hétérogènes, toute la jeunesse de notre pays dans sa diversité ? Les familles pauvres ne demandent pas que leurs enfants soient scolarisés à part mais que soit poursuivie la construction d’une école de la réussite pour tous, c’est-à-dire une école pensée et organisée pour leurs enfants aussi.

Nous ne répondrons pas à cette demande d’égalité sans un effort collectif de solidarité et, sans doute plus encore, de fraternité. Cela ne relève pas de la seule responsabilité de l’école et oblige à dépasser certains intérêts particuliers pour privilégier l’intérêt général.

Ce n’est pas toujours le chemin que notre pays emprunte de façon déterminée. Il semble nécessaire, par exemple, de s’interroger sur notre conception pour le moins curieuse de la solidarité quand, par exemple, nous subventionnons sans restriction, au moyen d’exonérations fiscales, les cours privés d’aide aux devoirs pour certaines familles et que nous mettons sous contrainte budgétaire l’aide aux devoirs gratuite indispensable aux plus démunis.

Parvenir à dépasser la contradiction entre le besoin de solidarité à l’égard des plus faibles et le mouvement de repli qui protège de l’autre, est le défi auquel nous devons répondre. Il y va de l’intérêt général car la réussite du plus grand nombre aura des effets bénéfiques sur chacun.

 

Qui pourrait être opposé à la meilleure réussite des enfants de milieu populaire et la prévention du décrochage scolaire qui les touche massivement ? Personne bien sûr, à ceci près que la réussite de tous n’est pas nécessairement une priorité partagée par toute la population et ne relève donc pas de l’évidence. Dans une période de crise économique et sociale où la lutte pour les places est plus âpre, la fraternité nécessaire pour la réussite scolaire de tous se heurte inévitablement à des intérêts particuliers qui n’ont pas forcément envie que l’école se transforme. Les dysfonctionnements de notre école qui ne parvient pas à réduire les inégalités ne nuisent pas à tout le monde. Ceux dont les enfants réussissent si bien à l’école telle qu’elle est aujourd’hui ont-ils besoin et envie que l’école se réforme ?

La méritocratie a une face claire, pour ceux qui en bénéficient, et une face sombre pour tous les autres.

Dans mon rapport, j’identifie quatre leviers pour faire réussir tous les élèves et combattre ainsi les inégalités au sein du système éducatif. Aucun n’est original. Le plus difficile est des les conduire ensemble, et dans la durée:

  • Une concentration indispensable des efforts et des moyens pour mieux venir en aide aux enfants des familles pauvres, condition nécessaire pour une égalité des droits. Tant qu’il n’existera pas une mixité sociale et scolaire suffisante sur l’ensemble du territoire, des mesures ciblées d’accompagnement et d’aide, à la fois pédagogiques et budgétaires, au bénéfice des publics défavorisés seront nécessaires. L’État et les collectivités territoriales devront continuer à associer leurs efforts.
  • Une politique pédagogique et éducative globale pour une école plus inclusive qui s’organise pour privilégier le « scolariser ensemble » au cours de la scolarité obligatoire et permettre à tous les élèves de réussir. L’école qui s’adresse aux enfants des pauvres ne peut être une pauvre école, organisée à part et avec moins d’ambition. Si l’on veut mettre réellement en application le principe affirmé dans la loi d’une école inclusive, car tous les élèves sont capables d’apprendre, alors toute la scolarité obligatoire doit être conçue comme à la fois exigeante et bienveillante pour tous les élèves, gratuite dans son offre, avec une part significative d’enseignement collectif en classes hétérogènes.

Si vraiment l’objectif est de faire réussir tous les élèves, alors toutes les organisations pédagogiques ne se valent pas. Certaines sont plus efficaces que d’autres pour transmettre des connaissances et des compétences à des groupes d’élèves hétérogènes dans leurs origines sociales. Au contraire, certains choix pédagogiques ont plutôt tendance à creuser les écarts. Ces faits ne sont plus de l’ordre de l’opinion, Ils sont établis par la recherche en éducation. Il ne s’agit pas de décrire ce que serait une pédagogie idéale pour la réussite de tous et donc pour les enfants des familles pauvres. La diversité des approches possibles et des chemins pour assurer la réussite de tous interdit tout dogmatisme en la matière et appelle à la retenue. Mais ce qui apparaît au terme de ma mission c’est qu’au chacun pour soi et à la compétition – cadre du fonctionnement actuel – il faut préférer la solidarité et la coopération qui doivent être encouragées. Il faut, au moyen de la formation initiale et continue, faire évoluer les pratiques qui, en l’état actuel, ne permettent pas de réduire les écarts. Il faut aussi faire en sorte que le niveau national ne soit pas en retard par rapport aux avancées des équipes de terrain et accompagner l’action quotidienne des personnels car rien ne se fera sans eux. Il faut encourager les évolutions, les évaluer et ne pas freiner celles qui font obtenir de bons résultats. Car beaucoup d’équipes et de partenaires sont d’ores et déjà au travail dans les écoles et les collèges, et certains depuis fort longtemps. Grâce aux acteurs de terrain et à la recherche, les principes d’organisation et de fonctionnement de l’école plus favorables que d’autres à la réussite de tous sont perçus relativement clairement et depuis longtemps. Notre école est donc pleine de ressources, la question est de savoir comment généraliser ce qui marche, comment lever les blocages, comment passer de l’innovation à la transformation.

  • Une politique de formation et de gestion de ressources humaines pour réduire les inégalités. Comme me l’a dit un IEN rencontré lors de ma mission, la grande pauvreté est une broyeuse qui avale les parents, les élèves, mais aussi les professeurs, parce que la misère leur est souvent insupportable et parce qu’elle les confronte à leurs limites personnelles et professionnelles en permanence. Nombreux sont les membres de la communauté éducative qui sont atteints dans leurs valeurs et qui ne peuvent pas porter aussi haut qu’ils le voudraient l’idéal républicain. Dans la détresse professionnelle qui peut être la leur, les collègues ont du mal à dépasser l’affectif et à être plus professionnels dans la gestion de ces élèves confrontés à la grande pauvreté. Pour que les enfants et adolescents des familles qui ont des conditions de vie très difficiles réussissent, il faut donc qu’ils puissent bénéficier de l’enseignement de personnels expérimentés, mieux considérés.
  • Une alliance éducative entre l’école, les parents, les collectivités territoriales, les associations. La réduction des écarts de réussite scolaire ne se règlera pas sans un effort collectif accompagnant l’action de l’État et de ses personnels. Cette action concerne les élus, les parents, les associations, les entreprises. C’est pourquoi, il n’y a pas de réussite scolaire possible sans programme plus large de « réussite éducative » qui permette de nouer des solidarités fondées sur la conjugaison des compétences et des responsabilités sur un territoire et non plus seulement sur leur seule juxtaposition.

 

Mon rapport formule 68 préconisations dont certaines concernent directement les associations d’éducation populaire. Prenons quelques exemples (le numéro renvoie parenthèses renvoie à la page du rapport).

 

Pour favoriser la connaissance de l’environnement de l’école et des différents agents de l’acte éducatif :

  1. Organiser, pour les personnels nouvellement affectés dans une école ou un établissement, un temps de formation ayant pour objectif une première connaissance de l’environnement de l’école : rencontre avec les acteurs de la commune ou du quartier : élus, autres services de l’Etat, services sociaux, monde associatif, avec la participation effective des parents d’élèves de la commune ou du quartier (136).
  1. Organiser des formations communes entre les personnels de l’éducation nationale et les acteurs et animateurs du territoire de l’école afin de faciliter la connaissance mutuelle et de mieux travailler en complémentarité pour la réussite de tous les élèves (136).

 

Pour familiariser les enseignants à l’activité associative

  1. Intégrer, dans le cursus de formation des personnels d’enseignement et d’éducation, entre la L2 et le M2, un temps d’activité associative en zone urbaine ou en zone rurale permettant une connaissance concrète des lieux et des conditions de vie des enfants des milieux populaires. Par exemple, encadrement d’activités extra-scolaires, aide aux devoirs en liaison avec l’AFEV, appui aux actions d’un DRE, actions d’aide à la parentalité, actions de lutte contre l’illettrisme… Ce temps d’activité associative est validé dans le cursus de formation (132).

 

Pour faciliter la cohérence de l’activité éducative

  1. Inscrire dans les programmes de formation des cadres le suivi et l’évaluation des politiques pédagogiques et éducatives des écoles et des établissements pour la réussite de tous les élèves (127).
  1. Porter à l’ordre du jour des conseils d’école et des conseils d’administration des établissements scolaires, la question des modalités d’accompagnement de tous les élèves pour le travail personnel qui leur est demandé.
  1. Renforcer dans le cadre des PEDT le pilotage de l’accompagnement à la scolarité en vue de le rendre véritablement utile à ceux qui en ont le plus besoin et en veillant à ce que cette action se professionnalise sans se substituer à celle de l’école (158).

 

Dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, la généralisation en cours des projets éducatifs de territoire (PEDT) doit être conçue pour assurer une meilleure articulation entre les différents temps de l’enfant, garantir des activités périscolaires de qualité sur l’ensemble des territoires, et être ainsi profitable aux plus pauvres, ceux qui en ont le plus besoin.

L’engagement du Collectif des associations partenaires de l’École (CAPE), qui rassemble des associations d’éducation populaire et des mouvements pédagogiques, aux côtés des collectivités locales et des services de l’État pour la mise en place sur tous les territoires des PEDT, est essentiel. Il paraît en effet indispensable que, sur les questions relatives à l’organisation globale des temps de vie des enfants, soient organisés, dans un esprit et selon des procédures de co-construction, des concertations et des échanges pour optimiser les dispositifs mis en place au service de la réussite des élèves. La volonté que les enfants de milieux populaires puissent bénéficier utilement d’actions conduites dans ce cadre impose de veiller à la cohérence de l’offre avec cet objectif, ce qui suppose que les Groupes d’appui départementaux pour les PEDT soient outillés pour veiller aux orientations prioritaires en vue de « la mise en place d’activités périscolaires contribuant à une politique locale de réussite éducative  Rappelons que, parmi les critères actuellement retenus par le ministère dans les négociations relatives à la CPO (Convention pluriannuelle d’objectifs), le critère de la réussite de tous les élèves, et donc, bien évidemment des élèves les plus défavorisés, ait été placé en première position.

  1. Réactiver et utiliser le pacte pour la réussite éducative pour assurer la cohérence des actions conduites pour la réussite de tous les élèves (161).

Pour que les associations participent au renforcement de la place des parents dans l’école

  1. Conduire une politique académique d’animation des « espaces parents ». Intégrer aux conventions d’objectifs académiques liant les associations d’éducation populaire et les rectorats, une mission d’animation et/ou de formation des animateurs des espaces parents prise en charge par les associations complémentaires de l’école (151).

 

Pour alléger les démarches administratives imposées aux associations

  1. Pour alléger les démarches administratives effectuées par le milieu associatif, étudier avec les partenaires la possibilité de création d’un guichet ou d’un dossier unique pour tous les appels à projets (160).

 

Beaucoup d’acteurs de terrain, notamment associatifs, ont en effet signalé à la mission la complexité des procédures pour constituer des dossiers en réponse à des appels à projets et, souvent, le manque de coordination entre les différentes politiques ministérielles. Il faudrait en conséquence que les prescripteurs et les donneurs d’ordre travaillent plus étroitement avec les associations pour éviter la bureaucratisation de l’action sociale et éducative. Par exemple, aujourd’hui pour le même projet, il faut déposer des dossiers très différents pour obtenir un financement dans le cadre d’un Contrat urbain de cohésion sociale (CUCS), d’un Contrat local d’accompagnement à la scolarité (CLAS), d’un réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents ( REAAP), etc.

 

[1] http://cache.media.education.gouv.fr/file/2015/52/7/Rapport_IGEN-mai2015-grande_pauvrete_reussite_scolaire_421527.pdf


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